Course - CFMR - Roll'Athlon 2025

Pour la sixième et dernière manche de la saison 2024/25 de la Coupe de France Marathon Roller, une course dans les Alpes. Et quelle course ! La onzième édition de la Roll'Athlon 100, la plus longue course en Europe sur un parcours de plus de 100 kilomètres aux confins de la Haute-Savoie, de la Savoie et de l'Ain le long du Rhône.

Quatre patineurs du CARS y étaient présents : Sébastien pour la quatrième fois, Carole et Anthony pour la deuxième fois et Frédéric pour qui il s'agissait d'une première. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a apprécié ! Voici son témoignage.

" Ma première expérience de la Roll'Athlon. C'est l'histoire d'une rencontre avec un copain de Marseille, Pierre Labaune, lors du marathon de Berlin. Qui me fait rêver de cette course avec le paysage et les rencontres entre les raiders, la pasta party, la nuit au gymnase, le départ 7h30 du matin.

La pasta party et la nuit au gymnase

Nous partons tous dans la même galère arrivée au bout des 103km , passer les paysages magnifiques. Dans les côtes c'est là que l'on voit l'unité d'un groupe et les relais qui ce font naturellement pour arriver en haut de la côte pour descendre en groupe et prendre de la vitesse.

Et même lancée dans blagues et chants pour ma part qui remonte le moral des troupes...

Bref pour s'il y a une course longue distance à faire ,humaine, multinationale avec des gens simples et qui aiment juste rouler sur nos belles routes de France.. C'est celle-ci .

A refaire dès demain même si c'est dur et éprouvant ...

Mais tout le monde se respecte en fin de course peut importe le chrono car finir 103km c'est unique.

Merci Anthony, Carole, Seb, Adelino ,Morgan, les Marseillais, et les nouveaux copains de la Roll'Athlon d'avoir été dans le même délire.

Grand respect à Marie Barthelemy 💪 qu'elle revienne en forme."

Et voici le témoignage de Sébastien :

"Après 2012, 2014 et 2018, j’ai participé à la Rollathlon pour la 4ème fois. C’était encore un vrai plaisir de parcourir ce tracé très varié avec ses grimpettes et ses descentes, et un revêtement globalement bon.

Cette année j’ai pu rouler quasiment tout le temps dans des pelotons ce qui est une vraie aide pour une course si longue, et à l’arrivée j’ai amélioré mon chrono ! A refaire, et avis aux amateurs, la course se décline aussi en randos de différentes distances (53, 67, 78 et 100+ km)."

Quand à Carole, elle fait une très belle course. S'étant mise d'accord avec Claudie Duval, elles décident de rouler ensemble tout au long du parcours. Cette tactique s'avérera payante car en se relayant régulièrement, elles maintiennent un très bon rythme. D'ailleurs elles reprennent régulièrement des patineurs partis devant et peut-être un peu trop vite (comme moi par exemple 😅). Elles apprécient aussi  le support d'Emilie qui staffait sur la course à vélo.

Avec Emilie en encouragement

Carole gère la dernière descente avec un peu de stress mais avec les bons conseils d'Emilie, elle parvient sur la ligne main dans la main avec Claudie et réalise 6 minutes de moins qu'il y a deux ans.

Et bon, il faut quand même que je dise un mot de ma course. Il y a deux ans, j'avais chuté au 70ème kilomètre et finit difficilement la course avec un épaule douloureuse et une grosse fringale. Alors cette année, j'avais pour objectif numéro 1 de rester sur mes patins : mission réussie 😃.

En revanche, encore une grosse fringale ! Et ceci dès le 50ème kilomètre, où j'ai perdu le contact avec le peloton que j'avais accroché au début. J'ai dû mal gérer l'alimentation. Quand vous avez l'impression de ne plus rien avoir dans le moteur, il faut que la tête prenne le relais. J 'ai fini la course tant bien que mal 😅 Et quand Carole m'a rattrapé au 90ème km, on a rejoué la fable du lièvre et de la tortue 🐇 🐢  : "rien ne sert de courir, il faut partir à point !"

Moralité de la Roll'Athlon ; une course à ne pas sous-estimer et à préparer correctement ! Mais une belle aventure entre amis du roller et de beaux paysages à découvrir.

Nouveau podium pour Carole

Crédits photo : Did Parcollet, Frédéric Lutz, Anthony Hamen